Laure Malécot

LOGOTYPE_ ÉVOLUTION

Réalisatrice, peintre, auteure et journaliste

Portrait Laure Malécot
Née à Paris en 1972, Laure Malécot, dont la vocation première est d’écrire des histoires, partage des nouvelles d’un genre décalé dès le collège, avec autant de ferveur qu’elle peint. Voyant dans le cinéma l’alliance de ses deux passions, elle se dirige vers des études dans ce domaine, à l’Université Paris VIII. Parallèlement, elle réalise en 1996, au Mexique, le documentaire « Acapulco était un village, Jacinto (26 minutes) », sur les populations autochtones de la région et leur combat pour la survie de leur culture. En 1997, elle quitte la France, à la recherche de ses origines paternelles inconnues auxquelles on la renvoie sans cesse, vers le sud, le continent africain. Elle pose ses valises au Sénégal, se consacre à la peinture au sein des Ateliers de N’gor, sur l’île du même nom. De retour en France en 2001, elle crée et anime en direct « Résonance Africaine », magazine culturel hebdomadaire, sur Aligre Fm, de 2004 à 2012. Depuis lors et jusqu’en 2019, d’Abidjan à Dakar, elle est journaliste culturelle et scénariste. Elle réalise au Sénégal le documentaire « Iya tundé, la Mère est revenue » (52 minutes), sur Germaine Acogny, chorégraphe et danseuse dite « mère de la danse africaine contemporaine », sorti en 2017, suivi, en 2019, de sa biographie, « Danser l’Humanité » (éditions Vives Voix, Sénégal), dont elle est l’auteure. Depuis, Laure partage ses activités entre écriture de scénarios, réalisation de documentaires culturels et écologiques et peinture, dévoilant son univers d’anticipation onirique et décalé, en conscience des injustices sociales autant que de l’anthropocène en cours. Par ces disciplines, qui, à son sens, se complètent, elle souhaite, en mettant en lumière des exemples positifs et en imaginant mieux jusqu’à l’utopie, participer à l’évitement du pire.

À propos de son roman

Humanimes

Après des catastrophes climatiques terribles, la mondialisation, orchestrée par la bienveillante Société Humanime atteint son paroxysme. Les premières navettes de colonisation pour Mars décollent. À bord, tous, de Benjamin, son fondateur, à Diwanne, généticienne imaginative, en passant par les quelques milliers d’individus fuyant la misère terrienne, dont Eïma, artiste aventurière, imaginent fonder une société parfaite. Cette évolution « idéale », progressivement douloureuse pour la majorité des nouveaux martiens et leur environnement, qu’Eïma perçoit comme étrange et mouvant, précède l’emballement autoritariste sur Terre où est restée son amie Kaly, journaliste, témoin impuissante, muselée, désabusée, vrillée d’angoisse à l’idée de garder le germe de vie implanté en elle par Benjamin. Qu’adviendrait-il de son enfant dans cette société dont les lois, édictées par Shéraz, la supra Intelligence Artificielle que celui-ci a créé, deviendront inhumaines ? Pendant que chacun pense à son intérêt et que Shéraz applique sa logique mathématique pour le bien commun, une intemporelle et interdimensionnelle forme de vie empathique, l’Oblongue, profondément blessée par les souffrances de l’humanité, cherche à l’en libérer…

Ouvrage disponible à la demande en Service de Presse sur la plateforme Netgalley (inscription gratuite)

Voir la chronique de Carole Puleo sur son blog La bibliothèque d’Allys

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